Selon de nombreuses traditions ésotériques et spirituelles, les murs ont en effet une mémoire. Cette idée repose sur le principe selon lequel tout ce qui se passe dans un espace laisse une empreinte énergétique, une sorte d'aura invisible qui imprègne les murs et les lieux.
Les anciennes civilisations, telles que les Égyptiens, les Romains ou les Chinois, croyaient en la capacité des murs à conserver les énergies des événements qui s'y déroulaient. Dans les cultures amérindiennes, on pensait que les murs pouvaient parler aux aînés et leur transmettre des messages.
Dans le domaine de la géobiologie, qui étudie l'impact des lieux sur les êtres vivants, on considère que les murs peuvent absorber les énergies négatives et les amplifier, ce qui peut influencer le bien-être des habitants. Certains praticiens utilisent des techniques de purification et d'harmonisation de l'énergie des murs pour éliminer ces charges négatives.
Dans le domaine du Feng Shui, l'art chinois de l'harmonisation des lieux, les murs sont considérés comme des barrières énergétiques qui peuvent bloquer ou favoriser la circulation du chi, l'énergie vitale. Il est donc important de veiller à ce que les murs d'une maison soient en bon état et peints de couleurs harmonieuses pour favoriser la circulation du chi.
Sur le plan spirituel, certains médiums affirment être capables de ressentir les énergies emprisonnées dans les murs d'un lieu, et d'en tirer des informations sur les événements passés qui s'y sont produits. Ces énergies peuvent être positives, comme celles associées à la joie et à la paix, ou négatives, comme celles liées à la tristesse ou à la colère.
De mon côté, moi, Helene Brassart, médium et voyante, j’ai eu plusieurs expériences, assez déroutantes avec la mémoire des murs :
Lors d’une visite d’un château dans la région parisienne, en arrivant dans l’une des pièces du dernier étage, j’ai ressenti de fortes émotions négatives, de la tristesse et un terrible mal-être. À l’issue de cette visite, après discussion avec la guide et les propriétaires du château, ils m’ont appris que dans cette pièce des enfants avaient fait l’objet de sacrifice et qu’ils avaient été emmurés vivants !
Une autre fois, lors d’un séjour en vacances, dans la chambre où je dormais, j'ai ressenti des énergies bienveillantes, et je me suis aperçue que je voyais des visages incrusté dans le meuble qui devait être une grande garde-robe d’époque. Après en avoir parlé avec les propriétaires qui habitaient sur place, ceci m’ont confirmé que ces meubles appartenaient à leurs arrières arrières grands-parents et que, tout comme moi, ils voyaient dans le bois de cette garde-robes des visages imprimés, mais heureusement bienveillants. Ces deux expériences me permettent donc d'affirmer que les murs, mais aussi le mobilier, ont bien une mémoire parfois triste mais aussi parfois bienveillante.